Émouvant, ce journal intime de Mathilde, résidente d’un EHPAD, qui raconte des bribes de son histoire de vie, sa relation avec ses enfants et surtout le lien privilégié avec Mathilde, une aide-soignante. Un bel hommage aux soignants écrit avant cette pandémie.
Vos écrits de confinement archivés
Les Archives de l’Yonne collectent tous les écrits du confinement, une belle initiative pour conserver ce moment inédit de notre Histoire.
Conférence-atelier
Avec Amandine Waxin, psychogénéalogiste, nous co-organisons une conférence-atelier présentant nos deux champs d’activités complémentaires. Après une première édition en janvier au Repaire Montboulon à Saint-Georges-Sur-Baulche, nous avons le plaisir de la programmer à Sens le mercredi 08 avril de 18h30 à 21h00 au 18 quai Schweitzer à Sens (La couleur des mots). Elle s’intitule : Du journal intime au journal créatif, De la psychogénéalogie au récit de vie. Quatre approches pour se raconter, en intimité, en groupe, accompagné… Après l’exposé de chacune de ces approches, vous aurez la possibilité d’expérimenter, d’où l’intitulé d’atelier. Merci de vous inscrire : corinne.mazuir@free.fr
Le récit de vie crée du lien
Dans le cadre de mon DU HIVIF, j’ai mené un entretien enregistré pour expérimenter ce dispositif et la restitution. Pour moi il était difficile de solliciter un/une narateur/trice une seule fois, lui laisser dérouler sa vie sans mener un accompagnement au long cours. J’ai donc décidé de recueillir le témoignage de Jacqueline, une octogénaire qui m’avait raconté plusieurs fois son enfance dans la boulangerie de ses parents durant la seconde guerre mondiale. Il me semblait que ce serait juste une formalité, une nouvelle fois, elle me raconterait ce souvenir ! Après la pause du contrat, je démarre l’enregistrement. Et très vite des données de l’histoire apparaissent qu’elle ne m’avait jamais racontées ! Voila un effet de la présence du narrataire. Comme le dit Almet ALTAN dans son dernier ouvrage « Je ne reverrai jamais le jour » : « Tout le monde sur cette terre a une histoire à raconter pourvu qu’il ait quelqu’un pour l’écouter ; ce n’est pas l’histoire qui est dure à trouver, c’est l’auditeur ». Pour la remercier de ce temps partagé, dans une démarche de don-contre-don, après lecture de la restitution littérale de l’entretien brut, je lui ai proposé de rédiger la petite histoire « Jacqueline, la fille aux petits papiers ». Elle est ravie de recevoir ce fragment de souvenirs d’enfance. Elle le transmet à ses enfants et petits-enfants. Cette année, à Noël, Mélanie, sa petite-fille lui offre un livre à compléter « Mamie, raconte-nous » avec la lettre dont vous avez un extrait. Et voila donc un deuxième effet du récit de vie, il crée du lien dans la famille quand on le partage, il permettra pour Jacqueline de développer la pelote de laine des souvenirs et pour ses descendants de connaître d’autres pans de la vie de leur grand-mère.
Emission de radio à Stolliach
Edmond Mathieu m’a invitée à l’émission Escapade Littéraire le jeudi 17 décembre. Pendant une heure, j’ai pu présenter mon travail de recherche-action menée dans le cadre du DU HIVIF. J’ai particulièrement développée la pratique du journal intime et celle du récit de vie. Voici le lien de l’émission pour la réécouter. A noter qu’un cycle d’atelier d’écriture Récits de vie en groupe démarre le 30 mars. Bientôt des précisions.
Conférence-atelier
« L’être humain a besoin de se raconter » Paul Ricoeur Et oui, c’est une de nos particularités ! Mais comment ? Les formes sont multiples, Amandine Waxin, psychogénéalogiste et animatrice du journal créatif et moi-même croisons nos pratiques complémentaire. En effet, nous présenterons quatre approches que vous pourrez expérimenter au cours de notre conférence-atelier. Nous sommes ravies de l’accueil de Sandra Cachon au Repaire Montboulon à Saint-Georges-sur-Baulches. Au plaisir de partager avec vous nos réflexions autour de nos travaux de recherche. Osez venir tenter l’expérimentation.