La bibliothèque des Champs-Plaisants de Sens expose les créations des ateliers d’écriture-photographie menés avec Lucas Boirat.Sur leur portrait, les participants ont partagé des fragments produits en atelier.Ce projet « Paroles de quartier » est le deuxième cycle d’écriture après le projet Colette.Bravo aux écrivant-es pour leur implication, leur partage.Le livret de ce projet sera remis en septembre et l’aventure narrative va se poursuivre.Un petit espace d’écriture est proposé par les bibliothécaires !
Se préparer à la retraite par l’approche biographique
Depuis deux ans, un travail de réflexion est mené avec Gisèle Daspres, animatrice d’atelier d’écriture, retraitée de l’Education Nationale et Margot Quétier formatrice de formateurs, fraichement retraitée de l’INSPE de Bretagne autour de l’accompagnement à la retraite. En duo avec Margot Quétier, je viens de co-animer une formation auprès d’agents de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Bordeaux : « Fermer une porte et ouvrir d’autres« . S’offrir le temps de la réflexion sur ce passage, sur ce qui en a été avant et se projeter dans un nouveau rythme de vie, voilà les points principaux abordés rythmés par des temps d’écriture suivis de temps de socialisation. Le groupe à l’unanimité s’est dit plus serein à l’issue de ce travail appuyé sur leur parcours de vie. Nous leur souhaitons d’écrire un nouveau chapitre riche de leurs valeurs, leurs talents pour re-traiter leur vie ! Et vous si votre employeur ne vous propose pas ce moment de réflexion, n’hésitez pas à nous contacter.
Ecrire son récit de vie crée du lien
En ce mois de juin, deux grands cycles se terminent. L’atelier « J’écris mon patrimoine familial » à l’Université pour Tous à Sens où j’ai accompagné treize ateliers depuis octobre. Une écrivante du cycle des ateliers « J’écris mon patrimoine familial » de l’Université pour Tous à Sens a offert à chaque du groupe que j’ai accompagné cette année un carnet personnalisé. Treize ateliers pour se connaître, remonter dans son arbre, partager au groupe… le lien est tissé, les histoires se construisent : certaines resteront dans l’intimité familiale, d’autres prennent le chemin de l’édition. L’atelier « Récit de vie » avec six ateliers (passé-présent-futur) s’est achevé aussi cette semaine. Chaque écrivante a partagé le voyage intérieur que cette écriture a provoqué, la mise en confiance avec sa plume, le plaisir de l’écoute des histoires des autres. Un nouveau cycle démarre en octobre. Une grande aventure narrative et humaine.
Ecriture estivale
Le planning des ateliers prend ses couleurs d’été ! Deux ateliers sont proposés en plein air au parc de la Ballastière à Saint-Clément : Lundi 25 juillet de 14h30 à 16h30, Mardi 30 août de 14h30 à 16h30. Inscription par mail : corinne.mazuir@ateliersdesmots.fr (15 € l’atelier – 20 € pour un duo parent/grand-parent-enfant dès 10 ans). Des ateliers sont aussi proposés dans le cadre du programme « Un été culturel dans l’Yonne » de la Bibliothèque Départementale. La médiathèque JC Rufin de Sens propose un atelier carnet japonais – haïku le samedi 27 août.
Le chat de nos libraires
A la librairie Calligrammes de Sens, un atelier d’écriture ludique et créative d’une heure est proposé le vendredi, pendant la pause du déjeuner. La librairie est fermée, nous restons six à sept personnes à flâner entre les tables de livres pour glaner le livre en écho de la proposition du jour. Lors du dernier atelier, la « Lettre ouverte (et féline) aux libraires » écrite par Frédérique Germanaud aux éditions Le Réalgar lors de sa résidence d’écriture à Frontignan était le déclencheur. Se mettre dans la peau d’un chat au sein d’une librairie, voilà ce que cela peut donner : Pour ma part, je me verrais bien dans un roman de… Colette, si gourmande de la vie ! Si, comme elle l’a écrit, « à fréquenter un chat, on ne risque que de s’enrichir » , la réciproque est-elle juste ? Chez un libraire …peut-être. Selon que nous squattons chez un puissant ou chez un misérable, la gamelle sera plus ou moins bien garnie, mais notre instinct chasseur nous préserve de cette dépendance, car « à bon chat, bon rat » ! Après, peu importe l’endroit où nous habitons, c’est la personne qui investit les lieux qui nous donne l’envie de rester ou non, et de fureter dans ce théâtre de merveilles. Il faut dire que par nature, un libraire a en général l’esprit curieux et ouvert. Il aime partager l’amour de ces pages noircies sur tant de papiers différents, bible, glacés, velin, recyclés, plus ou moins accueillants et sur lesquels nos griffes peuvent ou glisser ou paresseusement s’accrocher. Les couvertures qui nous servent de couches ont aussi leur importance. Nous pouvons nous affaler sur une pile en équilibre à laquelle s’ajuste notre corps souple ou bien profiter voluptueusement de la chaleur d’une couverture cuir, cartonnée ou de tissu plus ou moins rembourrée. Un des plaisirs est d’être un peu en hauteur et de jauger, tout en ayant l’air de dormir, cette clientèle en demande de voyage. Ceux que nous, les chats, redoutons, ce sont les râleurs qui veulent justement consulter le livre sur lequel nous sommes paresseusement posés. Il y aussi les allergiques qui nous contournent avec méfiance, et les pires, les anti-chats qui nous chassent prestement d’un sévère revers de main… Mais quels qu’ils soient, pour nous autres, chats philosophes, chat ira ! Chat ira ! CLAUDINE LETTRE A MON LIBRAIRE… Mon nom est Esope et je vis dans une librairie : je séjourne sur des livres ouverts ou fermés d’ailleurs en permanence. Quand les cartons de livraison arrivent, je me les approprie ; je les flatte car ils vont être chez moi : je saute dans le carton vide pour m’amuser. Lorsque les visiteurs, souvent des habitués, tournent les pages d’un livre et s’arrêtent sur des passages, en quête d’informations. Je suis là : je m’installe sur l’ouvrage ouvert déjà pour obtenir une caresse certaine et l’air de dire : demandez-moi. Les sourires sont bienveillants et me confortent dans mon rôle de chat intelligent. Car, je le suis : c’est mon destin qui m’a conduit dans cette librairie et Philippe Geluk le sait. Il m’a rendu célèbre : Ce n’est pas lui la star, c’est moi. Je me verrais bien dans un livre de Franck SLAUGTHER, médecin et écrivain. Il a été démontré que lorsqu’un patient a subi une grave opération, un chat posé sur son ventre va le déstresser par ses ronrons calmes et apaisants. Nous avons des vertus thérapeutiques conduisant au calme, au bien-être, à la sérénité. J’entends souvent les clients de la librairie dire en soupirant avec le regard posé sur moi “Qu’est-ce que j’aimerais être un chat “. Mes fines moustaches en frémissent de plaisir. Ce que nous redoutons, c’est le mépris des humains qui insensibles à nos capacités d’instinct, d’affection voire de douceur et de propreté nous appellent des greffiers. Ce sont ceux qui ne vont surtout pas ralentir si nous sommes un peu trop curieux. J’aime qu’on dise de nous “animaux de compagnie” çà nous va si bien . Jacqueline L Nous rêvons secrètement de nous retrouver dans un livre Nous rêvons secrètement de nous retrouver dans un livre. Pour ma part, je me verrais bien dans un roman de Sherlock Holmes. Je serai un chat passe-muraille ou peut-être gris souris. L’œil vert et vif comme celui du détective qui détecte et analyse le moindre cil, la fine poussière envolée et délicatement posée entre deux tomes, dans un rayonnage de la librairie des Trois granges. J’aurai la moustache frémissante de son docteur Watson. A défaut de chapeau, vous savez, celui dont on affuble en général mon idole, j’aurais, pointues et vigilantes, deux belles oreilles dressées, comme prêtes à faire l’ascension des cartons et des piles de livres, à la recherche de l’intrus. Ou de l’intruse. Et là, après avoir déduit, humé, suivi sa piste, je bondirais, souple et féroce comme le tigre, et, je le croquerais. Qui donc ? Mais ce rat, cette souris, ce souriceau au museau pointu qui croit pouvoir élire domicile dans mon paradis. A bon chat bon rat ! Ah Sherlock Holmes, mon rêve… Par contre, je ne voudrais pour rien au monde être un vagabond, un chat sans feu ni lieu, sans fauteuil dans lequel se lover, sans livre à humer, sans encre à sniffer. Un matou illettré et sans famille, sans bol de croquette ni eau claire chaque jour renouvelée. Mais je voudrais quand même rester libre et pouvoir flâner à ma guise ; me rouler dans les pissenlits et m’encrer du jaune de leurs pétales, grimper aux chênes de la forêt et jouer avec leurs feuilles comme avec celles d’un livre. Vous me trouvez exigeant ? Contradictoire peut-être ? Vouloir le dedans et le dehors, la librairie et la forêt ? Et oui, maman me le disait déjà… Nous sommes des êtres hardis, courageux, exigeants. Toujours nous voulons sentir, toucher, nous frotter, sauter… Ce que nous les chats nous redoutons c’est d’être enfermés, contraints. Sauf peut-être dans une librairie. Mais là, c’est nous qui choisissons ! Catherine LES CHATS DE LIBRAIRE Je m’appelle Yuna, je suis noir et blanc ; je suis
« A vos plumes » avec Happyvisio
Depuis octobre 2020, je collabore avec l’équipe d’HappyVisio en proposant des ateliers d’écriture « Plaisir des mots » : 45 minutes d’accompagnement en écriture ludique et créative. Des centaines d’Happynautes interagissent, partagent des fragments de leurs écrits, des suggestions. Les ateliers sont très interactifs et certains trouvent le motivation ensuite d’écrire entre deux ateliers. A partir du 12 mai jusqu’au 28 juillet, j’anime les ateliers autour du récit de vie pour apporter des déclencheurs d’écriture autour du « souvenir d’enfance » thème du prix 2022 « A vos plumes » avec Astrid Elliard, marraine, autrice au Mercure de France, lauréate du prix Marcel Pagnol pour « Danser ». Voici le lien pour s’inscrire gratuitement à cette belle aventure narrative collaborative ! Ce prix est parrainé par le magazine « Notre Temps », encart du mois de mai :
La médecine narrative
Les mots peuvent soigner les maux. Un courant créé par Rita Charon aux Etats-Unis permet d’avoir une approche de soin centrée sur le malade par la narration de son histoire. Quand on sait qu’un médecin coupe en moyenne son patient au bout de 16 secondes en début d’entretien, on mesure l’importance de cette approche. France Inter vient de diffuser un reportage dans sa matinale. Une belle avancée de prise en compte de cette approche dans une période où les soignants déplorent leur manque de temps pour accompagner leurs patients. Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette approche, voici une vidéo youtube avec Rita Charon et une émission de la Grande Table à France Culture de 2014.
Deux jours de haïkus
Le plaisir de partager la publication des organisateurs de SaYonneAra PROGRAMME DES JOURNEES SAYONNE’ARA ! 15 & 16 AVRIL À @ville_de_Sens Espace LECTURE Corinne MAZUIR de « Ateliers des Mots / Plaisir d’écrire » : Atelier d’écriture de haïku Le haïku est un court poème né au Japon à la fin du 17e siècle. En Occident, il s’écrit sur trois lignes selon le rythme court / long / court : 5/7/5 syllabes. L’atelier vous permettra de découvrir, de compléter, d’inventer des haïku. C’est une forme d’écriture concise qui illustre son ressenti tout en observant ce qui nous entoure : la nature, les saisons… Le haïku est un petit poème bref et rapide d’écriture. Participez à un atelier d’écriture d’initiation aux haïkus, la plus brève forme poétique au moment pour exprimer ses émotions, ses ressentis en lien avec la nature. A l’aide d’haïkus existants notamment du grand maître Bashô « Il faut exprimer immédiatement toute vérité qui se révèle, avant que la lumière ne s’éteigne », vous serez accompagnés pour composer le vôtre. Atelier animé pendant les 2 jours par l’intervenante spécialisée en ateliers d’écriture Corinne Mazuir de @CorinneMazuirAteliersdesmots, qu’on ne présente plus ! _ Plus d’infos : https://www.sayonneara.fr/corinne-mazuir/#programmationofficiellesayonneara2022 #sayonneara2022 #10ansdeja #manga #japon #culturejaponaise #villedesens #haiku #écrituredhaiku #poesie #poesiejaponaise Plus de cent participants ont écrit des haïkus, des créations incroyables, de beaux échanges… Bravo à tous. Voici une sélection de quelques haïkus sur l’ambiance.
Des élèves aides-soignants prêtent leur plume
Ecrire en atelier, c’est toujours la surprise de la rencontre des mots de l’autre, des autres. Notre société est organisée en groupes, ils ne se rencontrent pas toujours. Proposer un atelier d’écriture intergénérationnelle, c’est créer la rencontre de personnes, se voir autrement. Dix résidents d’un EHPAD, une trentaine d’élèves aides-soignants se sont réunis hier pour écrire ensemble en groupe : moi à 20 ans, moi à 80 ans… souvenirs, invention avec les personnages créés par Klowé et des histoires partagés. Des rires, des applaudissements, une chanson… Bravo à tous pour ce bel après-midi ensoleillé dans nos coeurs. Chaque résident est reparti avec son livret ! Merci à l’équipe de l’IFMS de Sens pour sa confiance renouvelée.
Ecriture intergénérationnelle
Ecrire pour soi mais aussi pour créer du lien ! Une écriture épistolaire entre des résidents d’EHPAD et des enfants d’école primaire initié par la MJC de St-Clément. Une lettre collective a été écrite par les résidents et spontanément le contour de la main a été proposée. Tendre la main… les enfants vont recevoir une brassée de mains ! Et ce jeudi, les résidents vont recevoir leur première lettre. On revient pour vous en dire plus.