Ecrire pour soi mais aussi pour créer du lien ! Une écriture épistolaire entre des résidents d’EHPAD et des enfants d’école primaire initié par la MJC de St-Clément. Une lettre collective a été écrite par les résidents et spontanément le contour de la main a été proposée. Tendre la main… les enfants vont recevoir une brassée de mains ! Et ce jeudi, les résidents vont recevoir leur première lettre. On revient pour vous en dire plus.
Une année à pleine main !
Des mains hésitantes, Des mains confiantes,Des mains spontanées,Des mains souffrantes,Des mains rieuses… Un ballet de mains sur le papier, danse des plumes,Naissances d’histoires, partage d’émotions au fil de l’atelier. « SERRONS-NOUS » LA MAIN POUR PARTAGER NOS VOEUX 2022. Au plaisir de vous accueillir lors d’un prochain atelier. Toutes les dates dans les pages : Ateliers d’écriture ludique et créative et récit de vie.
Des récits de vie partagés avec sincérité
Immersion de la journaliste Estelle Lévêque de l’Yonne Républicaine dans un des cours du cycle « J’écris mon patrimoine familial » au sein de l’Université pour Tous. L’atelier d’écriture récit de vie de ce mardi 06 décembre avait une tonalité particulière avec la présence de l’autrice Cécile Huguenin venue rencontrer les écrivants pour partager son expérience d’écriture.
Le blues donne envie d’écrire
Voici l‘article de l’Yonne Républicaine de jeudi 02 décembre sur l’atelier d’écriture inédit et expérimental organisé en collaboration avec l’écrivaine Cécile Huguenin.
Des ateliers avec un air de blues
L’association 606 Reed&Blues fête ses 10 ans. Une association auprès de laquelle je passe de doux moments et des voyages musicaux fabuleux. C’est donc avec un immense plaisir que j’anime un atelier d’écriture à la médiathèque JC Rufin le samedi 04 décembre en présence de l’autrice Cécile Huguenin : morceaux musicaux et gravures de Lucas Boirat seront des déclencheurs. Le samedi suivant, Cécile Huguenin partagera son expérience d’écriture de la semaine de résidence avec les fragments glanés durant l’atelier. Un temps d’échange permettra d’approcher son processus d’écriture et de découvrir son dernier recueil de nouvelles « Les imprévisibles » aux éditions « Les oiseaux du passage ».
Citations hebdomadaires
Depuis plusieurs années, je collecte des citations au fil de mes lectures sur l’écriture. Depuis quelques mois je les poste sur mon compte instagram chaque vendredi ! En voici quelques unes :
C’est la rentrée !
Une petite pluie fine accompagne ce début de semaine de rentrée ! L’ambiance est là… Le soleil va encore nous accompagner et permettre d’écrire samedi 04 septembre au parc de la Ballastière. Inscription. Les ateliers réguliers au foyer des Courlis, à l’EHPAD Villa d’Azon reprennent. Membres du réseau HappyVisio retrouvez-moi le mardi 21 septembre ! Les ateliers mensuels au local la Couleur des mots reprennent le lundi 20 septembre, le groupe d’écriture récit de vie ce lundi 05 septembre et le prochain atelier en visio est le mercredi 29 septembre. Je vais reprendre la route le 11 septembre pour un atelier dans le Jura. Belle rentrée à tous.
L’écriture de Paul Le Roux
Tous les mois et bientôt deux fois par mois, des ateliers d’écriture ludique et créative sont proposés à la librairie Calligramme de Sens. Pendant la fermeture, les écrivants créent des textes à partir des livres de la librairie. C’est toujours l’occasion de découvrir des titres, des auteurs. Voici donc le poète Paul Le Roux choisi par Jacqueline en écho à son texte. Hermine, notre libraire, nous a donné envie de découvrir l’œuvre de cet auteur. Voici donc un de ses poèmes : L’écriture Vous ne pouvez pas écrire avec la griffe du chatni avec ses oreilles dressées ni avec le bruit du trainou le roulement des poubelles tôt encore le matin :c’est dommageni avec votre cœur ni avec votre nez – directementet le chat rentre ses griffes, baisse la tête, plus debruitde train ni de poubelles : un moineau aussi insaisis-sableque votre cœur chante un peu et le chat doit aimerle crissement de la plume : il ronronne. Mystèreà tenir comme un corps, comme lui dérobé.
Quand une journaliste participe à un atelier d’écriture
Merci à Estelle Levêque de l’Yonne Républicaine d’avoir participé à l’atelier d’écriture ludique et créative au parc de la Ballastière à Saint-Clément. Elle a aussi recueilli les impressions de quelques participants. Voici quelques textes de l’atelier : Aujourd’hui je me présente au nom de Noa, car c’est le petit garçon qui est venu me représenter en tant qu’amoureux de l’été. J’ai roupillé toute la journée. Cette journée est très importante car des personnes sont venues m’admirer en tant que roi de la journée. J’ai connu plein de souffrances éternelles tout au long de ma vie. Mais cette année a changé, un couple d’hirondelles s’est installé, les enfants sont venus me regarder avec ce beau ciel bleu de juillet. En tant qu’arbre de forêt, je précise au parc de la Ballastière, je suis un platane (enfin je crois), je vais profiter des derniers jours de juillet. Une barricade s’est installée, la nature est polluée… Maintenant que les grands sont partis et les petits aussi je vais me reposer avant le prochain printemps. Signé Noa (10 ans) en direct du Parc de la Ballastière L’arbre Je suis majestueux avec le vent qui fait souffler mes branches dans l’air époustouflant, au milieu du ciel bleu. En face de ma branche, voilà la Provence avec des chemins recouverts de violet épatant. Puis je pense à mon cousin le chêne qui est entrain de souffrir au milieu de la ville devant un poteau électrique. Je me suis senti faiblir lorsqu’un garçon haut comme trois pommes me dit « tu es beau toi avec tes racines lisses et ton sourire malicieux ». Je répondis « merci de m’avoir parlé ». Puis le garçon repartit. Mathis 10 ans A toi qui tient ce crayon vert, je t’adresse une promesse que m’a faite mon grand-père : « Fais confiance aux humains qui prennent le temps de s’asseoir sur ce banc : Observes-les, ressens-les et tu capteras leurs bonnes ondes ». Alors oui…à toi qui tient ce crayon vert, j’ai envie de transmettre une petite prière, Touche-moi mais ne me sacrifie pas, parle-moi mais ne m’insulte pas, joue avec moi mais ne me blesse pas, assieds-toi sur moi mais demande moi… A toi qui tient ce crayon vert, je souhaiterai te confier mon secret si cher, En me regardant de face, tu as pu remarquer notre complémentarité avec mon jumeau. De ce bel et solide ancrage, nous nous sommes scindés, non pas en 2, comme pourrait le montrer les apparences, mais en 3. A toi qui tient ce crayon vert, si tu prenais ton temps en m’observant à l’envers, En ouvrant ton regard vers quelque chose de plus grand, tu verrais ce vide immense que nous a laissé notre frère. Il n’a pas survécu aux intempéries, trop fragile, trop sensible, il s’est brisé.. A toi qui tient ce crayon vert, j’ai envie de te partager mes chimères Son absence a laissé place à un joli banc, naturel, en bois de Frêne. Je peux ainsi humer les doux parfums des humains qui viennent se lover contre mon écorce. Nous pouvons également entendre leurs plus grandes joies, comme leurs plus grandes peines. Il y a même de quoi recueillir leurs larmes au cœur de notre tronc, regarde…là ! A toi qui tient ce crayon vert, bienvenue dans ce joli parc de la Balastière, Nous pourrions tous te conter de jolies histoires, il suffit juste de prendre le temps de te poser, de flâner et de t’émouvoir. Mélanie 36 ans Elegansis arbricus – L’arbre de passage Le ciel est violet de colère. Le parc se vide peu à peu, plus rapidement qu’à l’ordinaire. Les pas se font plus pressés, bien que certains prennent encore le temps de discuter : – J’aime bien passer par là. – Moi, j’aime mieux passer par ici. Passer ! J’en ai vu passer ! Des familles joyeuses, des enfants boudeurs, des marcheurs énergiques. Des cours de yoga, des ateliers de peinture, de dessin, d’écriture aussi. Je suis celui devant lequel on passe. On ne s’arrête pas, je suis juste là, au bord du petit chemin. Je suis là et j’invite à aller plus loin. C’est dans la clairière, sous les frondaisons centenaires que vont s’isoler les amoureux. Moi, j’ai mes passants réguliers : le jeune homme de la fin de matinée, par exemple. Lui, il ne vient pas tous les jours, mais une ou deux fois par semaine. Toujours vers la même heure. Il vient s’asseoir et rêver dans une flaque de soleil. Il a toujours un livre à la main, mais il rêve tant que c’est peut être toujours le même. Il y a aussi le couple de bavards. Ou plutôt, le bavard et celle qui l’écoute. Lui parle, parle, parle encore, elle semble l’écouter, dit « oui », « ah, tu crois », quand il le faut. Mais je vois bien que son regard flotte sur l’eau, s’égare dans les roseaux. Eux, c’est plutôt en fin d’après-midi qu’ils arrivent, chaque fois du même côté et font leur tour, toujours dans le même sens. Les deux petites viennent souvent aussi. Les deux petites ! Ça fait bien longtemps qu’elles fréquentent le parc. Les premières fois, elles étaient toutes jeunettes. Elles ont bien grandi depuis, mais pour moi, elles restent « les deux petites ». Je ne sais pas ce qu’elles se racontent, elles parlent trop doucement pour que je les entende. Parfois, leurs mains s’effleurent et la tendresse s’installe. C’est ainsi que se déroulent les journées, rythmées par les visiteurs habituels et les visites impromptues. Un groupe de jeunes, agités et braillards qui finissent par se calmer, pris par la sérénité du lieu. Les mamans, venues montrer les canards aux petits. Je me prends à rêver. Et si mes passants qui passent se croisaient un jour par inadvertance. Les deux petites et le couple de bavards par exemple. Qu’adviendrait-il ? Se rencontreraient-ils, se verraient-ils ? Ou bien chacun, chacune resterait-il ou elle ancré dans son histoire ? On passe aussi devant moi pour sortir, après avoir fait le tour. Certains visiteurs, la plupart, je crois, font le tour du parc par le sentier qui s’enfonce sous la
Les écrits intimes avec Happyvisio
Lors de ce nouveau cycle avec les happynautes, j’ai souhaité les embarquer dans les écrits intimes. Quel moment fort avons-nous vécu ! Une participation dynamique, des partages de fragments puissants… bravo à tous pour ce beau moment. Voici ma définition du journal intime : Un récit des jours ! Du spontané dans l’immédiateté. Et surtout un écrit pour soi. Et cette écriture intime permet de « servir son style » comme le spécifiait Virginia Woolf ! Plus vous écrirez, plus vous aurez envie d’écrire !