Quand une journaliste participe à un atelier d’écriture

Merci à Estelle Levêque de l’Yonne Républicaine d’avoir participé à l’atelier d’écriture ludique et créative au parc de la Ballastière à Saint-Clément. Elle a aussi recueilli les impressions de quelques participants. Voici quelques textes de l’atelier : Aujourd’hui je me présente au nom de Noa, car c’est le petit garçon qui est venu me représenter en tant qu’amoureux de l’été. J’ai roupillé toute la journée. Cette journée est très importante car des personnes sont venues m’admirer en tant que roi de la journée. J’ai connu plein de souffrances éternelles tout au long de ma vie. Mais cette année a changé, un couple d’hirondelles s’est installé, les enfants sont venus me regarder avec ce beau ciel bleu de juillet. En tant qu’arbre de forêt, je précise au parc de la Ballastière, je suis un platane (enfin je crois), je vais profiter des derniers jours de juillet. Une barricade s’est installée, la nature est polluée… Maintenant que les grands sont partis et les petits aussi je vais me reposer avant le prochain printemps. Signé Noa (10 ans) en direct du Parc de la Ballastière L’arbre Je suis majestueux avec le vent qui fait souffler mes branches dans l’air époustouflant, au milieu du ciel bleu. En face de ma branche, voilà la Provence avec des chemins recouverts de violet épatant. Puis je pense à mon cousin le chêne qui est entrain de souffrir au milieu de la ville devant un poteau électrique. Je me suis senti faiblir lorsqu’un garçon haut comme trois pommes me dit « tu es beau toi avec tes racines lisses et ton sourire malicieux ». Je répondis « merci de m’avoir parlé ». Puis le garçon repartit. Mathis 10 ans A toi qui tient ce crayon vert, je t’adresse une promesse que m’a faite mon grand-père : « Fais confiance aux humains qui prennent le temps de s’asseoir sur ce banc : Observes-les, ressens-les et tu capteras leurs bonnes ondes ». Alors oui…à toi qui tient ce crayon vert, j’ai envie de transmettre une petite prière, Touche-moi mais ne me sacrifie pas, parle-moi mais ne m’insulte pas, joue avec moi mais ne me blesse pas, assieds-toi sur moi mais demande moi… A toi qui tient ce crayon vert, je souhaiterai te confier mon secret si cher, En me regardant de face, tu as pu remarquer notre complémentarité avec mon jumeau. De ce bel et solide ancrage, nous nous sommes scindés, non pas en 2, comme pourrait le montrer les apparences, mais en 3. A toi qui tient ce crayon vert, si tu prenais ton temps en m’observant à l’envers, En ouvrant ton regard vers quelque chose de plus grand, tu verrais ce vide immense que nous a laissé notre frère. Il n’a pas survécu aux intempéries, trop fragile, trop sensible, il s’est brisé.. A toi qui tient ce crayon vert, j’ai envie de te partager mes  chimères Son absence a laissé place à un joli banc, naturel, en bois de Frêne. Je peux ainsi humer les doux parfums des humains qui viennent se lover contre mon écorce. Nous pouvons également entendre leurs plus grandes joies, comme leurs plus grandes peines. Il y a même de quoi recueillir leurs larmes au cœur de notre tronc, regarde…là ! A toi qui tient ce crayon vert, bienvenue dans ce joli parc de la Balastière, Nous pourrions tous te conter de jolies histoires, il suffit juste de prendre le temps de te poser, de flâner et de t’émouvoir. Mélanie 36 ans Elegansis arbricus – L’arbre de passage Le ciel est violet de colère. Le parc se vide peu à peu, plus rapidement qu’à l’ordinaire. Les pas se font plus pressés, bien que certains prennent encore le temps de discuter :  – J’aime bien passer par là. – Moi, j’aime mieux passer par ici. Passer ! J’en ai vu passer ! Des familles joyeuses, des enfants boudeurs, des marcheurs énergiques. Des cours de yoga, des ateliers de peinture, de dessin, d’écriture aussi. Je suis celui devant lequel on passe. On ne s’arrête pas, je suis juste là, au bord du petit chemin. Je suis là et j’invite à aller plus loin. C’est dans la clairière, sous les frondaisons centenaires que vont s’isoler les amoureux. Moi, j’ai mes passants réguliers : le jeune homme de la fin de matinée, par exemple. Lui, il ne vient pas tous les jours, mais une ou deux fois par semaine. Toujours vers la même heure. Il vient s’asseoir et rêver dans une flaque de soleil. Il a toujours un livre à la main, mais il rêve tant que c’est peut être toujours le même. Il y a aussi le couple de bavards. Ou plutôt, le bavard et celle qui l’écoute. Lui parle, parle, parle encore, elle semble l’écouter, dit « oui », « ah, tu crois », quand il le faut. Mais je vois bien que son regard flotte sur l’eau, s’égare dans les roseaux. Eux, c’est plutôt en fin d’après-midi qu’ils arrivent, chaque fois du même côté et font leur tour, toujours dans le même sens. Les deux petites viennent souvent aussi. Les deux petites ! Ça fait bien longtemps qu’elles fréquentent le parc. Les premières fois, elles étaient toutes jeunettes. Elles ont bien grandi depuis, mais pour moi, elles restent « les deux petites ». Je ne sais pas ce qu’elles se racontent, elles parlent trop doucement pour que je les entende. Parfois, leurs mains s’effleurent et la tendresse s’installe. C’est ainsi que se déroulent les journées, rythmées par les visiteurs habituels et les visites impromptues. Un groupe de jeunes, agités et braillards qui finissent par se calmer, pris par la sérénité du lieu. Les mamans, venues montrer les canards aux petits. Je me prends à rêver. Et si mes passants qui passent se croisaient un jour par inadvertance. Les deux petites et le couple de bavards par exemple. Qu’adviendrait-il ? Se rencontreraient-ils, se verraient-ils ? Ou bien chacun, chacune resterait-il ou elle ancré dans son histoire ? On passe aussi devant moi pour sortir, après avoir fait le tour. Certains visiteurs, la plupart, je crois, font le tour du parc par le sentier qui s’enfonce sous la

Les écrits intimes avec Happyvisio

Lors de ce nouveau cycle avec les happynautes, j’ai souhaité les embarquer dans les écrits intimes. Quel moment fort avons-nous vécu ! Une participation dynamique, des partages de fragments puissants… bravo à tous pour ce beau moment. Voici ma définition du journal intime : Un récit des jours ! Du spontané dans l’immédiateté. Et surtout un écrit pour soi. Et cette écriture intime permet de « servir son style » comme le spécifiait Virginia Woolf ! Plus vous écrirez, plus vous aurez envie d’écrire !

Une idée cadeau pour la fête des mères

????Offrez un cadeau bien-être et détente pour la fête des mères : ✒✒✒un atelier d’écriture✒✒✒ ludique et créative en présentiel ou en visioconférence. Ce peut-être aussi un atelier en duo ?. Une fille a offert l’an dernier le cycle récit de vie.?‍❤️‍?? Mais les cadeaux ont lieu toute l’année, une maman a offert à son fils pour son anniversaire plusieurs ateliers. Une famille prépare la surprise pour sa tante afin qu’elle partage son parcours de vie pour laisser une trace aux descendants ! Chacun son envie de cadeau, chacun sa formule. Contactez-moi : corinne.mazuir@ateliersdesmots.fr ou 06 95 99 16 94 ????

Un autre regard grâce à l’écriture intime

Un reportage de Jérôme Prieur qui mêle les récits intimes (carnets, correspondances) de femmes allemandes durant la seconde guerre mondiale, un autre regard sur cet événement historique. Une approche des histoires individuelles dans la grande Histoire. En laissant chacun trace de notre parcours nous contribuons à une pluralité de l’Histoire pour les générations à venir. Des images inédites colorisés de particuliers appuient l’atrocité de la guerre de quel côté que ce soit. Le lien de l’émission : France 5. Un article dans Télérama 3721 du 05/05/2021

Etre entourée de créatrices pétillantes.

Travailler en indépendante offre une précieuse liberté, permet de de déployer pleinement sa créativité mais s’entourer d’autres créatrices pour réfléchir, partager, quelle richesse. Depuis le démarrage de mon activité à plein temps, j’ai eu la chance de faire de très belles rencontres comme les membres de Créez comme elles, du groupe Mastermind animé par Sandra Cachon… France Bleu Auxerre propose dans son émission « 100% icaunais » de présenter une personne de notre réseau, cette chaîne a démarré avec Delphine Marquet qui a passé le relais à Mademoiselle Alice et me voilà mercredi 17 a présenter mon activité pour passer le relais à Amandine Waxin puis à Mélanie Loizeau. Une belle aventure humaine avec des valeurs communes qui nous relient. Merci à toutes. Belle écoute de cette émission.

Ecrire en duo

Vous cherchez parfois des idées cadeau originales, vous avez envie de passer un moment privilégié avec un-e ami-e : offrez un atelier d’écriture en duo. La semaine dernière, j’ai accompagné deux jeunes femmes qui souhaitaient partager un moment autour des mots, l’une n’avait jamais participé à un atelier d’écriture et durant deux heures, elles se sont laissées porter par les propositions d’écriture. Au fil des mots glanés, offerts, entendus… des textes ont éclos dans l’intimité de cette amitié, la complicité de la relation tout en se glissant dans la peau des personnages créés par Klowé, illustratrice de Garde tes conseils ! Cet atelier a « ensoleillé » leur journée plutôt pluvieuse à l’extérieure ! Et moi j’ai eu un grand plaisir à créer un atelier sur-mesure et écouter leurs créations.

Stimuler ses idées par l’écriture

Dans le cadre de la semaine de l’entrepreunariat, j’anime un atelier d’écriture pour les créateurs-trices : Se laisser porter par des jeux et propositions d’écriture pour se ressourcer voire se réconcilier avec les mots en s’appuyant sur la dynamique du groupe. Aborder l’écriture comme une bulle d’oxygène dans une journée professionnelle bien rythmée et aussi comme déclencheur d’idées pour son activité. Pour en savoir plus et s’inscrire, voici le lien de la Fabrique à entreprendre du sénonais.

Le printemps des poètes

Mars s’installe, le printemps bientôt. La nouvelle édition du printemps des poètes sera autour du DESIR. Après le COURAGE, dont nous avons eu besoin l’an dernier, écrivons autour du DESIR. Voici le lien officiel du printemps des poètes. N’hésitez pas à partager vos désirs ! Certains prochains ateliers vont être inspirés par ce thème… Voici le premier poème que j’ai reçu d’Arthur : Quand le temps s’arrête ou qu’il n’a jamais existé Qu’il plit ou crit avant que la lumière ne vienne, Dans les ténèbres immémorielles de miroirs creusés, Avant il n’y avait rien; un rien changeant dans les lames de mes persiennes. J’orage de ne sentir que maintenant le sens des nuages S’aiguillonnant et tournant comme l’élancée dans son cadran, Où elle me chavire et me prend en otage, de son corps, de son visage ,Miroitant et valsant devant mon ciel obscur prismé en mille écrans. Je suis là perdu entre brûlures et douceur à la frontière, Éclairant et éclairé de rayons purs à la morsure guerrière De sa beauté rayonnante liée à mon âme par mes fragments d’ombres, Telles les flammes fugitives liées sur son corps nu en une dentelle sombre. A.A

Le boum de l’écriture

Ecrire pour…déposer son ressenti, ses inquiétudes,s’évader, prendre du recul,jouer avec les mots, inventer,se créer une bulle d’oxygène (témoignage d’une participante à un atelier)… Journal intime ou fiction, tous les genres littéraires sont en pleine explosion.Un monde chamboulé, un rythme de vie autrement… et la lecture, l’écriture retrouvent une place centrale dans notre quotidien. Voici un article de France Culture : Au pays du Covid, l’écriture est reine. Bienvenue dans nos ateliers d’écriture.Ce soir c’est complet, le prochain en visio est le 08 mars.

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