Je veux…

En ce jour de déconfinement, le quotidien de certains va changer, pour d’autres très peu… Ce mot déconfinement, que l’on ne connaissait pas voici quelques semaines, va occuper nos esprits, nos conversations. Alors que voulez-vous ?… Voici un extrait de « Les vrilles de la vigne » de Colette « Je veux faire ce que je veux. Je veux jouer la pantomime, même la comédie. Je veux danser nue, si le maillot me gêne et humilie ma plastique. Je veux me retirer dans une île, s’il me plaît, ou fréquenter des dames qui vivent de leurs charmes, pourvu qu’elles soient gaies, fantasques, voire mélancoliques et sages, comme sont beaucoup de femmes de joie. Je veux écrire des livres tristes et chastes, où il n’y aura que des paysages, des fleurs, du chagrin, de la fierté, et la candeur des animaux charmants qui s’effraient de l’homme… Je veux sourire à tous les visages aimables, et m’écarter des gens laids… Je veux chérir qui m’aime et lui donner tout ce qui est à moi dans le monde : mon corps rebelle au partage, mon cœur si doux et ma liberté ! » A vous d’écrire votre liste de vos souhaits pour cette nouvelle étape individuelle et collective. N’hésitez pas à en partager quelques uns !

Quand on arrive en ville

Le titre célèbre de la chanson de Balavoine dans Starmania, vous vient certainement à l’esprit. La ville s’est vidée ces dernières semaines, se repeuple à pas de fourmis avec des gens masqués ou pas, qui prennent la « distance sociale »… Le photographe Lucas Boirat glâne ces instants inédits quotidiennement. Voici quelques clichés : Et vous quand vous arrivez en ville, que voyez-vous, ressentez-vous…

Des haïkus en livres

Après deux ateliers d’haïkus en live (à retrouver sur ma page facebook), voici les haïkus en livres ! Composez les haïkus avec des titres de livres ! Celui-ci est composé de « Tu peux rêver » de Milan Dargent chez Blancs Volants Editions, « La saison des mangues » de Cécile Huguenin chez Héloïse d’Ormesson « Tambour battant » de Bernard Périllat chez L’arbre à musique. Partagez vos créations.

A bicyclette

Fermez les yeux… et écoutez Yves Montand. Je ne résiste pas de vous ajouter quelques extraits de la « Petite éloge de la bicyclette » d‘Eric Fottorino, pour lui « le vélo est un jeu d’enfant qui dure longtemps« . Le vélo remémore les souvenirs, il permet d’avancer et nous ramène en arrière. « Heureux dimanches matin, traversées des villages endormis, odeurs des croissants et du pain frais humées devant les boulangeries, sprints échevelés à l’approche des pancartes annonçant que nous entrions à Nieul-sur-Mer, à Marsilly, à Esnandes, à Charron, la couronne de la Rochelle offerte à nos petites reines. Traversée de cours de ferme, pompe à vélo brandie comme une dague si cabot zélé montrait les crocs, remplissage des bidons aux fontaines, les jours de grosse chaleur, pauses brioches et pommes tavelées sur la route de Sainte-Hermine, le village de Clemenceau-la-Victoire, petit coup de pineau blanc ou rouge chez des vieux gars des Charentes qui nous servaient un canon pour voir de plus près nos bécanes de compète, pour les soupeser en maquignons comme on choisit un veau de l’année au foirail. Odeur mêlée de l’iode et des foins coupés, cris des goélands et des mouettes nous snobant, aériens, volant dans le vent qui nous giflait. » Racontez un souvenir de sortie à vélo d’enfance, d’avant confinement, de vélo d’appartement pendant confinement… En route !

Atelier en visioconférence

Le temps du confinement s’allonge, j’ai décidé de proposer des ateliers d’écriture ludique et créative en visioconférence. J’en propose déjà à des enfants, à un jeune résident de l’APEIS, à des membres de ma famille… le plaisir est toujours au rendez-vous, alors allons-y ensemble. Un groupe est en cours de constitution, nous définirons ensemble les modalités techniques de communication, la date et l’heure. Achetez vos billets

La tête dans les nuages

De ce ciel nuageux ou celui que vous avez devant vous, laissez partir votre imagination. Voici un extrait de « Nuages » de Marie-Hélène Lafon dans son recueil « Album » chez Buchet-Chastel : « Ils passent. Et l’ombre duveteuse du ventre des nuages s’étire en caresse ronde sur les terres déployées. Ils passent. D’aucuns prennent leur temps, paressent, s’énamourent, s’éprennent, se déprennent et se reprennent, amplement, à ciel ouvert. D’aucuns, dévorants, nourrissent de sourdes velléités de conquête. Véloces, ils avaleraient le soleil, et la lune, et les étoiles. Tout, bois prés terres maisons de pierres dures bêtes et gens saisons chemins ruisseaux matins et soirs, tout, mâché, recraché en pluie de cauchemar gris. Tout. […] Les nuages passent. En sempiternelle partance pour les ailleurs têtus. Ils esquissent le monde en figures fluides sur fond bleu. Ils passent.Ils sont passés. » Enumération de verbes, absence de virgules… voila le style très précis de cette autrice, à découvrir absolument ! Un calligramme peut être réalisé sur ce thème. Belle création.

Haïkus en live

A la demande des organisateurs du salon SaYonneAra, réorganisé en semaine d’animations, j’ai animé hier un atelier en live. Une belle expérience née du confinement. Bravo à tous les participants pour leurs créations en direct. Au regard de cet engouement, un autre est en préparation ! Mais si vous voulez déjà revoir le premier, voici le lien de ma page Facebook.

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