Pas de recettes, de l’entrainement, des rituels à trouver… et pourquoi pas commencer par un atelier d’écriture ? d’instaurer un rituel d’écriture en atelier ?… L’essai de Pierre Assouline nous permets de découvrir les pratiques des écrivain-e-s. A vous d’expérimenter et de créer votre propre pratique.
Des lettres au Père Noël… hors des sentiers battus
Décembre est un mois inspirant pour les ateliers d’écriture surtout quand on s’amuse à déconstruire les coutumes ! Bravo aux écrivantes inspirées pour des lettres décalées au Père Noël. N’hésitez pas à partager la vôtre.
Les coulisses d’un accompagnement biographique
En 2022, Gabrielle suit les ateliers d’écriture en ligne avec @happyvisio, elle souhaite avoir un accompagnement personnalisé pour concrétiser son projet de récit de vie.✍📝 Nous cheminons ensemble. Elle écrit, je relis, complète, annote, lui renvoie, nous échangeons, modifions et avançons pas à pas. Parfois Gabrielle a besoin de pauses. Et les parcours de vie ne sont pas des longs fleuves tranquilles, certaines embuches peuvent bloquer le récit. Avec les pratiques narratives (certifiée en 2023), nous avons exploré les chemins de traverses et la puissance de la métaphore. Le récit de vie a été écrit en trois recueils dont le troisième est inspiré du célèbre phare des Sables D’Olonne. Le premier recueil a été réalisé par lucas Boirat et Hermine Robinet des ateliers Blancs Volants, les deux suivants Gabrielle a repris la main pour la mise en forme et le contact imprimeur. Chaque projet est sur-mesure et s’adapte aux besoins et compétences de la narratrice ou du narrateur. 🌠🎁 Vous cherchez une idée cadeau pour Noël ? 🌠🎁
En cuisine
Si on vous dit « En cuisine »… à quoi pensez-vous ? Voici en collage les ressentis des écrivantes de la Médiathèque Gron lors de l’atelier mensuel d’octobre ! Petit temps d’échauffement créatif avant de se lancer en écriture ! De la cuisine familiale aux odeurs de compote de pommes, de pelures d’oignons qui nous font pleurer avec le chat en vigie sous la table et les théières qui trônent sur les étagères, nous avons découvert les rêveries de la cuisinière en pleine action, compris que les techniques culinaires changent, nous sommes allées aussi en Afrique dans les cases et chez un grand cuisinier japonais. Ces instants en cuisine ont débobiné le fil de la mémoire et de l’imagination grâce à la lecture de « Les gestes de la cuisine » d’Amandine Marembert et Valérie Linder aux Editions Esperluette. Texte de Françoise : Aujourd’hui nous nous retrouvons en cuisine. Nous allons cuisiner les produits que nous avons récoltés au jardin ou glanés dans la nature. Les pommes, les poires et les kakis sont dans des paniers. Les cèpes attendent déjà étalés sur du papier journal d’être préparés. Maman s’attelle à l’épluchage des pommes. Les plus jolies vont servies pour faire une tarte. Clara est la spécialiste des tartes Tatin. Les autres serviront pour faire de la gelée de pommes. Maman épluche quelques pommes pour Clara. Clara poêle au beurre et au sucre les tranches épaisses de pommes qu’elle installe sur une tôle à tarte quand elles sont transparentes et caramélisées. Puis elle versera le reste du sucre et du beurre caramélisés sur les quartiers de pommes et enfin les recouvrira avec la pâte à tarte. Quand sa préparation sera finie elle l’enfournera. Nous la mangerons en dessert après l’avoir fait légèrement réchauffer et avec une boule de glace à la vanille. Maman lave les pommes puis les coupe sans les éplucher en petits morceaux, met le tout dans la marmite en fonte, recouvre d’eau ajoute le sucre après l’avoir pesé et ajoute un peu de jus de citron. Puis elle met le tout à cuire sur le feu tout doux. Pendant que la préparation cuit , elle prépare ses pots à confiture qu’elle a préalablement stérilisés et l’étamine pour passer sa mixture et recueillir le jus pour faire sa gelée de pommes. Pendant ce temps je m’attelle à la préparation des cèpes. Je coupe le bout des pieds terreux, j’enlève la peau sur les chapeaux et j’émince les champignons. Je les lave dans l’eau vinaigrée . Je vais les faire réduire à feu doux avec un peu de beurre. Ils me servirons en accompagnement du rôti. Le chat est installé sur une chaise. Il s’est roulé en boule et n’est nullement dérangé par nos vas et viens. De temps à autre il ouvre un œil pour s’assurer que son petit monde tourne rond. Il renifle mais les fumets qui se dégagent ne l’attirent pas. Il semble tout surpris, d’habitude quand on cuisine il y a toujours de bonnes choses à goûter ou des plats à lécher. Dommage ! Par contre il apprécie la chaleur qui se dégage de nos activités. Nous sommes absorbées par nos tâches respectives mais cela ne nous empêche pas de discuter gaiement de tout et de rien. A certains moments nous nous passons des ustensiles de cuisine , nous échangeons des conseils tout cela entourées de bonnes odeurs. Quand nous aurons fini ce que nous faisons nous nous attaquerons aux poires et aux kakis. C’est une belle journée d’automne , ce moment partagé entre trois générations dans le plaisir d’échanger tout en préparant des ingrédients qui seront présents dans nos futurs repas de famille, restera un doux souvenir. Texte de Laurence : Ou plutôt, la porte de la case s’ouvrira sur une aire de terre battue. .. C’est en Afrique, dans un village reculé du Sine Saloum, au Sénégal. Aïssata sera bientôt de retour. Elle a glané, chemin faisant, pour allumer le feu sous le chaudron, quelques branches le long des sentiers de sable rouge, fagotées par une corde de fortune, le poids d’un enfant enroulé dans un pagne, porté dans le dos, bercé à chaque pas et à chaque mouvement de sa mère. Plus loin devant, les plus grands partent en courant vers l’école avec gourde, bêche et râteau. De retour à la case, AÏssata n’a pas le temps de rêver … Réveillée avant le lever du soleil, elle a déjà cuit le pain à la farine de sorgho. Et maintenant, pliée sur les genoux, le boubou saturé de chaleur, le visage épuisé de soleil et de lassitude, la voilà qui touille la bouillie de manioc avec quelques chétifs morceaux de viande de chèvre, dans le faitout culoté et reculotté. Elle s’affaire en silence pour ce repas frugal qu’elle va servir à la famille et peut-être même aux amis du village. Les meilleurs jours, c’est le Thieboudienne qu’elle prépare…alors c’est la fête autour du plat partagé ! Ce matin, on perçoit une profusion de senteurs de braises, d’épices, de bois brûlé, et le parfum de la terre fraîchement arrosée …et aussi la douceur de la peau d’Aïssata qui frémit à peine sous la chaleur des braises à l’ombre de l’arbre à palabres qui a tout vu, tout entendu. Texte d’Isabelle : Le soir est déjà tombé. La pénombre a envahi la cuisine. Il en pousse la porte entrouverte et allume la lumière . Ni vu ni connu, il était parti plus tôt au cours de l’après-midi, son panier à la main, pour une petite promenade glanage. Maintenant, les discrètes effluves de bolets emplissent déjà la cuisine. Il se réjouit à l’avance de ce qu’il est en train de concocter pour le dîner de tout à l’heure. À cet instant précis, il se sent pleinement vivant. Au milieu de cette minuscule cuisine, entouré d’ustensiles divers et variés, de théières ventrues et colorées , posées sur de coquettes étagères, de casseroles rutilantes et d’une imposante cocotte en fonte trônant sur la table ,ses mains expertes de cuisinier virevoltent .Il se met à penser qu’il
Des plumes rayonnantes après le stage résidentiel.
Bravo aux dix merveilleuses écrivantes « dames chapottées » dont les plumes ont rayonné durant les trois jours au Le Hameau de Lalande sous un soleil radieux et sous un vol de milans pour nous dire au-revoir. Arrivées avec un projet d’écriture ou simplement l’envie de réveiller sa plume, chacune s’est investie dans les propositions créatives, corporelles et d’écriture. Trois jours après elles sont reparties enveloppées de joie, sereines, avec la rage de poursuivre l’écriture, l’envie d’aller en bord de mer poursuivre le projet, prêtes à devenir passeuse d’histoires, enrichies des rencontres, prêtes à dégainer la plume, inspirées par les paysages de Puisaye. Le terreau de pissenlit préparé avec les deux fées pétillantes @meloizeau et Amandine Waxin de @atelierlacouleurdesmots a été fertile. Merci à elles pour cette co-animation fluide, joyeuse, à l’écoute de chacune. Un bonheur de travailler… et ce verbe perd tout son sens originel dans de telles conditions. Petit clin d’oeil à son étymologie. Merci Anouk pour ton accueil dans ce lieu qui a contribué au rayonnement de notre stage. Le jour d’après nous sommes comblées, heureuses d’avoir embarqué ces dix femmes, l’aventure n’est pas finie. Et pour ceux (ce stage n’est pas réservé aux femmes) et celles qui n’ont pas pu s’inscrire, nous vous proposerons très vite une date pour 2025. #écriture#conversationnarrative#blocage#corps#jeuxécriture#animation#collage#stageresidentiel#dessin#retraitecréative#journalcréatif#relaxation#psychocorporel#déclencheurécriture
Mon banc
Un banc pour se ressourcer après une ascension,Un banc pour méditer sur la vie,Un banc pour papoter,Un banc pour écrire… J’ai laissé ce banc du Haut-Doubs pour ma rentrée ce matin avec les entrepreneur-e-es de la La Fabrique à entreprendre du Grand Sénonais et les Pétillantes Créatives (@atelierlacouleurdesmots et @meloizeau) cet après-midi. Les ateliers d’écriture ludique et créative reprennent : lundi 09 septembre à 14h30 au Bar’Ouf et mardi 10 septembre à 18h15 en visio.Les ateliers récit de vie reprennent avec l’Université pour Tous.Les accompagnements individuels pour explorer votre relation à l’écriture, revisiter votre histoire de vie avec les pratiques narratives sont proposés en visio et à Sens. A votre disposition pour développer le plaisir d’écrire, laisser trace sur votre parcours de vie, explorer votre plume, découvrir les merveillosités de votre histoire… INFO DERNIERE MINUTE : Plus que deux places pour le stage résidentiel « Explorer sa plume avec coeur, corps et esprit » les 04-06 octobre au Hameau de Lalande.
Au pied d’un rocher
Un bain de forêt avec Dorothée Vivar, sylvothérapeute pour accompagner notre plume. Pendant trois heures, notre groupe a sillonné la forêt de Soucy proche de Sens : marche silencieuse, pause, observation, écoute… et le temps s’arrête, tout devient propice à être couché sur la feuille du cahier. Quelques textes accompagnent l’atelier, les éléments glanés créent un décor et la magie opère même si les moustiques nous ont un peu chatouillées ! C’est simple, proche de nous et si ressourçant. On renouvèlera et merci aux écrivantes qui ont expérimenté avec nous. Une voûte superbe avec des contreforts généreux et indisciplinés : des arcures qui nous caressent pour nous consoler des ronces rageuses que nous écrasons. Le soleil qui s’autorise à pénétrer parmi les hautes cimes et auréole de majesté ces géants qui rejoignent le ciel. Jacqueline Partir en forêt quelle merveilleuse idée ! Elfie notre amie va nous entraîner dans un lieu magique. Nous sommes une petite ribambelle d’amis amoureux de la nature et terriblement curieux, surtout à la tombée du jour. On se chausse, on se protège contre les moustiques et en route pour la forêt. C’est un enchantement de marcher sur cette mousse qui nous renvoies l’odeur de la pluie d’hier. Les arbres nous montrent le chemin, Le soleil encore chaud disparaît lentement derrière l’enchevêtrement des branches. Parfois il fait chaud, d’autre fois c’est la fraîcheur qui nous enveloppe de douceur. Chacun avance sans bruit de crainte de déranger les habitants de la forêt. On écoute le vent, le chant des oiseaux, on distingue le ronronnement d’une moissonneuse batteuse, le grincement des branches qui plie sous la brise. On se dirige vers de curieux rochers percés de multiples trous, ils sont plantés là, semblable à un lieu de culte . Une étrange symbiose nous entraîne à se poser sur ces roches. Elfie nous parle de la connexion entre les arbres. La terre. Les hommes. Les roches, elle nous invite à poser notre tête sur le rocher et d’écouter la vie de la forêt , quand soudain sous cette roche une sonnerie de téléphone retentis . Corinne Mat. J’ai marché longtemps à la lisière de la forêt, je regardais avec envie cet imbroglio de branches , ces troncs énormes qui semblaient vouloir dépasser les nuages, je regardais et imaginais la profondeur de la forêt et je savais que si je m’approchais l’appel de cet univers inconnu qui me fascinait aurait raison de ma volonté; je me laissais succomber et m’enfonçais sans réserve ni retenue, ne me laissant guider que par ce désir de découverte de ce monde inquiétant presque impénétrable… Un sentiment d’étonnement tout d’abord, puis l’accélération des battements de mon cœur, la respiration qui se fait oppressante, l’inconnu, très vite, le froid, la nuit, les ombres qui dessinent des chimères, le cri des rapaces, le déchirement des troncs et cette solitude qui m’envahit et me plait bien… L’étonnement devient crainte, de l’angoisse à la frayeur, j’ai peur, j’ai peur, je hurle, je suis tombée en bas de mon lit. Corinne B
Formation et ressourcement dans le grand Ouest
🗣Participation aux Journées Narratives Francophones à Nantes où j’ai retrouvé les praticiennes narratives certifiées avec moi en novembre 2023 et les artisanes francophones en histoires de vie. Deux journées de plénières et ateliers pour expérimenter la puissance des pratiques narratives : réfléchir à la plainte, la place du corps, du mouvement, de la force du collectif. La besace est bien rempli pour créer de nouveaux supports d’accompagnement en écriture individuelle pour ceux et celles qui rencontrent des blocages mais aussi pour booster les déclencheurs d’écriture des ateliers à venir. ✒Et puis temps de création de la prochaine retraite créative « Explorer sa plume avec coeur, corps et esprit » avec @atelierlacouleurdesmots Amandine Waxin et Mél Loizeau. Encore quelques places pour les 6 5 6 octobre 2024 au Le Hameau de Lalande 📘Virée terminée par la participation au @festivaldujournalintime à Saint Gildas de Rhuys, deux journées rythmées par les lectures musicales, dansées de journaux intimes. Le plaisir de réécouter le texte d’Helen Berr avec un écho parfois glaçant avec notre actualité comme « seule la terre viendra à notre secours » d’une déportée du génocide arménien. Et la joie d’assister à deux ateliers d’écriture, l’un autour du souvenir avec Camille Génié et l’autre créatif avec Fleur Bouré, deux intervenantes chaleureuses et à l’écoute du groupe.
Co-animation d’ateliers d’écriture en juillet
En juillet, expérimentation d’ateliers d’écriture avec d’autres professionnels. Associer une compétence à l’écriture ! Avec Caroline Candotti–Bailly professionnelle en communication visuelle et art-thérapeute d’Atelier Bulle d’Etoilée où vos textes vont se magnifier avec la typographie. (Courgenay) Avec Dorothée Vivar, sylvothérapeute pour découvrir le potentiel créatif de la forêt. (Forêt de Soucy) Avec Christelle Lafond, sophrologue, pour se connecter à nos sens avant de lancer notre plume. (Bourg-en-Bresse) Et en solo, un atelier plein nature au Parc de la Ballastière le lundi 22 juillet 14h30-16h30.
Le journal source d’inspiration
Mensuellement, j’anime des ateliers d’écriture dans plusieurs EHPAD du Sénonais. En avril, le journal fut à l’honneur. Echange autour du journal, le recevoir, se le passer, le récupérer à l’accueil… chacun-e son habitude. On le lit… mais quelles rubriques ? On le garde ou pas. On découpe un article pour montrer !… Que de rituels. Marie-Hélène LAFON avec Journal dans Album a déclenché l’écriture.