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En juillet, expérimentation d’ateliers d’écriture avec d’autres professionnels. Associer une compétence à l’écriture ! Avec Caroline Candotti–Bailly professionnelle en communication visuelle et art-thérapeute d’Atelier Bulle d’Etoilée où vos textes vont se magnifier avec la typographie. (Courgenay) Avec Dorothée Vivar, sylvothérapeute pour découvrir le potentiel créatif de la forêt. (Forêt de Soucy) Avec Christelle Lafond, sophrologue, pour se connecter à nos sens avant de lancer notre plume. (Bourg-en-Bresse) Et en solo, un atelier plein nature au Parc de la Ballastière le lundi 22 juillet 14h30-16h30.

La nouvelle édition de @sayonneara a connu un vif succès sous un soleil généreux. Petits et grands, novices ou initiés, tous les visiteurs ont déambulé avec le sourire très souvent en cosplay, un voyage pour tous. Bravo à toute l’équipe pour cette organisation sans faille avec toujours autant de bonne humeur. Quel plaisir de se retrouver chaque année. Avec les Ateliers des mots, ce fut deux journées de découverte des haïkus, plus de 150 ont été écris de 4 à 80 ans ! A chaque demi-journée, un tirage au sort a permis d’offrir une petite récompense. Difficile de choisir pour vous partager toute cette créativité, en voici trois écrits en écho à l’ambiance de ces deux journées. Merci à tous les participant-e-s, ceux qui reviennent chaque année, ceux qui ont osé expérimenter. Un énorme merci à celles qui m’ont accompagnée dans l’animation de ces deux journées, quel plaisir de vous avoir à mes côtés, votre soutien, votre implication ont permis l’accueil de tous sur le stand : Véronique, Line, Françoise, Colette, Sylvie, Laurence. Et un clin d’œil à @karine_yoakimpasquier_autrice passionnée et passionnante.

GOÛTER ET ATELIER MULTISENSORIEL DU NOUVEL AN LUNAIREAU RESTAURANT LES MAUVAISES HERBES LE 26 FÉVRIER 2024 À 15HCréature charismatique et envoutante, le dragon chevauche toutes les cultures et les mythes depuis des millénaires.Au travers de l’atelier multisensoriel «Dragon Épicé », vous êtes invités à célébrer l’animal céleste qui prendra bientôt lesrênes de l’année 2024. À cette occasion et pour fêter ce nouvel an lunaire, nous évoquerons son histoire, ses légendes et expérimenterons soninfini pouvoir de fascination et d’inspiration.Après le partage de quelques morceaux choisis de littérature, d’une expérience olfactive, de dégustation de spécialités dedifférents pays d’Asie revisitées par Stéphane et Valérie du restaurant des Mauvaises Herbes et d’autres gourmandises de saison, nous poursuivrons cet atelier avec un temps d’écriture conduit par Corinne Mazuir et Claire Xuân en compagnie de votre dragon imaginaire… Date : lundi 26 février 2024. Durée 3heures de 15h-18h. Au restaurant les Mauvaises Herbes, 56 rue du Général De Gaulle. Sens Inscriptions auprès de Valérie Chazeau : Tel : 03.86.97.13.84 – mauvaisesherbes89@gmail.com Tarif : adultes : 35€, collégiens, lycéens et étudiants : 20€. 辰DRAGON ÉPICÉ © Claire Xuân.Éléments d’édition.2024 木

Durant tout le mois d’octobre, les écrivant-e-s des ateliers d’écriture ont inventé des peurs à la manière de Gary Larson qui a inventé l’anatidaephobie : la peur qu’un canard nous observe quelque part ! Vous en trouverez dans l’onglet « Textes des ateliers » et en voici deux écrites à la bibliothèque d’Auxerre : La sériniophobie Quand on a peur de se faire piquer par une seringue cela s’appelle la sériniophobie. On peut ressentir des frissons, grelotter, regarder le médecin droit dans les yeux, avoir  envie de disparaître ou de partir en courant. Car on imagine que l’aiguille va rester coincée, que le trou ne va pas se refermer et qu’on va perdre tout notre sang. Mais ne t’inquiète pas, tout ça ne peut pas arriver. On peut mettre un pansement en attendant qu’une croute puisse se former et l’aiguille elle, est bien accrochée à la seringue. Si tu as encore peur car tu n’arrives pas à te raisonner, fais chanter la fille à la voix d’or, elle te réconfortera sans problème. Lise Dingonraliphobie Non, je ne suis pas dingue ! Je suis Dingonraliphobe ! Depuis toujours, le soir, quand je me couche, je me penche sous mon lit. Avec ma lampe torche, dans le moindre recoin, j’éclaire, j’observe, je scrute. Lorsque je suis sûre, certaine qu’aucun ragondin ne se tapît dans l’ombre, alors rassurée je m’endors. Malheureusement, si au milieu de la nuit, j’ouvre mes yeux, alors instantanément, mon souffle devient court, mon cœur se serre, mes oreilles sont aux aguets. Le moindre bruit, le moindre craquement est le déclencheur de l’intarissable imaginaire du cerveau humain. Et là, inéluctablement, mon corps entier est envahi par ces images imaginées. Je le sais, je suis adulte, je le sais, ce ne sont que des histoires que je me raconte, je fais appel à ma raison mais elle a disparu, sûrement cachée sous mon lit…. Un jour, ma fille revient de la bibliothèque avec un livre documentaire dont le titre « proches ou lointains nos cousins les mammifères » m’intrigue. Le soir, nous lisons ensemble une partie, et quelle partie !…. Celle qui explique force de détails, tous les points communs, les ressemblances d’avec tous les mammifères dont mon cher ragondin. Nous portons tous nos petits, nous les accompagnons tous à l’âge adultes… Plus tard en me couchant, la sérénité règne, l’angoisse n’est plus. Finalement c’est peut-être en cherchant nos ressemblances que nos peurs disparaissent. Florence