Vendredi 12 juin à la médiathèque de Thorigny/Oreuse Samedi 20 juin au Parc de la Ballastière à Saint-Clément de 14h30 à 17h00. Inscription : https://www.weezevent.com/atelier-d-ecriture-ludique-et-creative-en-pleine-nature-senonais
Un cadeau pour la fête des mères
Offrir un moment de détente, de créativité, de partage avec une séance d’atelier d’écriture !
Journal intime d’une résidente d’EHPAD
Émouvant, ce journal intime de Mathilde, résidente d’un EHPAD, qui raconte des bribes de son histoire de vie, sa relation avec ses enfants et surtout le lien privilégié avec Mathilde, une aide-soignante. Un bel hommage aux soignants écrit avant cette pandémie.
Beignets de fleurs d’acacia
Le soleil s’est installé, les fleurs d’acacias en sont toutes épanouies, voici un extrait de « Dans ce goût-là » de Elodie Alice Rousseau, éditions Cambourakis, un recueil de recettes à la manière de Raymond Queneau et de son célèbre exercice de style : « Il y a cette saison rêvée qui est celle du printemps, du joli mois de mai plus exactement. Ce serait le moment des premiers soleils, des premières morsures de soleil, des terrasses, déjeuners sur l’herbe, cous dénudés et corsages ouverts, jambes crues des filles, sourires luisants.Plus précisément, ce serait le temps des acacias en fleur, juste après la floraison de la glycine, du lilas et bien avant celle du chèvrefeuille. Se tenir alors aux aguets car les acacias n’attendent pas, ils sont fleuris et quelques semaines plus tard, ils ne le sont plus.On aurait choisi une de ces journées inondées de pleine lumière, garante de fleurs odorantes. On aurait convié les amis mais aussi des voisins, et pourquoi pas quelques inconnus pour fêter ce printemps en cuisine, autour des beignets de fleurs. […] On revient à la maison, avec ce trésor de fleurs blanches. La cuisine est embaumée, le reste longtemps jusqu’à l’arrivée des invités. […]Vite, chauffer le bain d’huile dans une cocotte et préparer la pâte à beignets… » Et vous, quel souvenir de cueillette en pleine nature ce texte vous remémore ? Champignons, mûres, pissenlits… Et quelle transformation dans la cuisine ? Partagez vos meilleures recettes.
Je veux…
En ce jour de déconfinement, le quotidien de certains va changer, pour d’autres très peu… Ce mot déconfinement, que l’on ne connaissait pas voici quelques semaines, va occuper nos esprits, nos conversations. Alors que voulez-vous ?… Voici un extrait de « Les vrilles de la vigne » de Colette « Je veux faire ce que je veux. Je veux jouer la pantomime, même la comédie. Je veux danser nue, si le maillot me gêne et humilie ma plastique. Je veux me retirer dans une île, s’il me plaît, ou fréquenter des dames qui vivent de leurs charmes, pourvu qu’elles soient gaies, fantasques, voire mélancoliques et sages, comme sont beaucoup de femmes de joie. Je veux écrire des livres tristes et chastes, où il n’y aura que des paysages, des fleurs, du chagrin, de la fierté, et la candeur des animaux charmants qui s’effraient de l’homme… Je veux sourire à tous les visages aimables, et m’écarter des gens laids… Je veux chérir qui m’aime et lui donner tout ce qui est à moi dans le monde : mon corps rebelle au partage, mon cœur si doux et ma liberté ! » A vous d’écrire votre liste de vos souhaits pour cette nouvelle étape individuelle et collective. N’hésitez pas à en partager quelques uns !
Ecrire en visioconférence
Mercredi dernier, avec sept écrivantes, nous avons relevé le défi de vivre un atelier d’écriture ludique et créative en visioconférence. Après avoir géré les tests techniques le matin, tout le monde s’est retrouvé à 16h pour deux heures d’écriture en commun. Des habituées des ateliers présentiels, des novices en atelier d’écriture… chacune a pu partir en écriture au même rythme qu’un atelier : temps d’échanges de mots, glanage dans des textes supports, des photographies de Lucas Boirat (à admirer dans l’article « Quand on arrive en ville… », écriture individuelle dans son espace préféré de sa maison et lecture de chaque texte. Les retours sont très positifs : Un très bon moment, comme toujours ! Même en restant chez soi, on est embarqué sur d’autres itinéraires ! On s’échappe ! Pascale P Merci encore pour la qualité de ce moment . J’ai vraiment eu la sensation du partage avec une sensation de liberté incroyable; Les textes sont tous aussi beaux les uns que les autres et me renvoient que notre personnalité est unique et que chaque sauce est différente avec les mêmes ingrédients de départ . A chacun sa touch !. Corinne après l’atelier d’hier en visio je voulais te dire à quel point cela a été agréable et très convivial . Merci pour ce temps de partage . l’outil visio donne une liberté incroyable à ce temps d’écriture et surtout ne casse pas la sensation d’être avec d’autres personnes . Une belle découverte . A refaire ! — hyper bien MJC Au plaisir de te retrouver prochainement pour un nouvel zoomatelier, cette première fut un succès. CH quel bonheur de partager à nouveau un atelier d’écriture et de rencontrer de nouvelles personnes. le fait qu’il soit en ligne ne m’a aucunement gênée. au contraire, il m’a permis de participer effaçant ainsi la distance géographique. A renouveler avec plaisir AP Se concentrer sur l’écriture et sur les photos m’a transporté à Sens, images intenses de souvenirs. Moment de partage agréable RP Le prochain a lieu le mercredi 20 mai de 16h à 18h. Achetez votre billet.
Quand on arrive en ville
Le titre célèbre de la chanson de Balavoine dans Starmania, vous vient certainement à l’esprit. La ville s’est vidée ces dernières semaines, se repeuple à pas de fourmis avec des gens masqués ou pas, qui prennent la « distance sociale »… Le photographe Lucas Boirat glâne ces instants inédits quotidiennement. Voici quelques clichés : Et vous quand vous arrivez en ville, que voyez-vous, ressentez-vous…
Vos écrits de confinement archivés
Les Archives de l’Yonne collectent tous les écrits du confinement, une belle initiative pour conserver ce moment inédit de notre Histoire.
Des haïkus, un haïbun
Voila plusieurs semaines que vous écrivez des haïkus, pourquoi pas leur offrir un écrin littéraire ! Bashô, le célèbre poète japonais, avait inventé cette pratique : un texte en prose déroulant une histoire dans laquelle les haïkus s’intègrent ! Style d’écriture proposé au dernier live Facebook sur les haïkus, Pascale P a relevé le défi, voici son haïbun : Histoire du monde – Pérégrinations incertaines – Volume 11 – Les chemins creux Tout commence au petit matin. Le nez dans le bol de café, l’esprit légèrement embrumé, le corps encore endolori des aventures de la veille. On parle peu, on laisse la journée prendre place. La douche chaude, très chaude. Les chaussettes, épaisses, qui n’éviteront pas les ampoules pourtant. Le pantalon long qu’on troquera avec un short dans la journée. Un T-shirt, un sweat, une veste. Au fil des heures, on s’épluchera des épaisseurs superflues. Les chaussures, raides et lourdes au pied, de prime abord. La thermos de café, le nerf de la guerre, la gourde d’eau, le chapeau. Sac au dos bien arrimé. Premiers pas, départ Mise en route, échauffement, Liberté, bonheur. Les conversations discrètes et anodines font la bande son. Le bruit des herbes hautes couvertes de rosée, le ronronnement d’un tracteur au loin, la terre qui fume aux premiers rayons de soleil. On quitte la petite route gravillonnée pour prendre un sentier pentu. Une jolie grimpette pour se dérouiller les muscles et les poumons. L’air qu’on expire forme de petits nuages, il fait encore frais. Au sommet, on se laisse aller à rêver devant le panorama, quelques rires fusent, le monde est là. Le chemin sinueux nous pousse à avancer vers de nouvelles découvertes. Les taillis qui le bordent recèlent parfois de minuscules trésors au milieu des épines. Brume danse Écureuil roux agile Feuilles mouillées On devine à travers les feuillages mordorés quelques toits du hameau voisin. Le chemin bifurque et descend dans une clairière abritée. Un ruisseau à peine visible la traverse. Gorgée de café odorant, bercée par son chant ténu. La pause terminée, on change d’univers. Se taire, se laisser imprégner. Sous-bois solitaire Craquements secs, troncs moussus, Monde habité Les muscles fonctionnent en autonomie, le pas souple et régulier, l’esprit vagabonde. Le groupe s’organise et se recompose au rythme des foulées de chacun. On papote, ou pas. S’offrir un moment de solitude choisi, se donner la liberté de n’être que sensations. Chaussures enlevées Pique-nique sur les troncs couchés, Bonheur des orteils Repartir après la pause n’est pas chose facile, le corps se croyait au repos. On revient à la civilisation, le plein ciel bleu retentit des chants d’oiseaux, les insectes bourdonnent, c’est la vie discrète et omniprésente. On se retourne au détour d’une côte pour relire l’itinéraire parcouru. Fatigue confortable du voyage accompli. Bleu du soir tombant Fraicheur du jour achevé Douce chaleur d’un feu
Des haïkus en livres
Après deux ateliers d’haïkus en live (à retrouver sur ma page facebook), voici les haïkus en livres ! Composez les haïkus avec des titres de livres ! Celui-ci est composé de « Tu peux rêver » de Milan Dargent chez Blancs Volants Editions, « La saison des mangues » de Cécile Huguenin chez Héloïse d’Ormesson « Tambour battant » de Bernard Périllat chez L’arbre à musique. Partagez vos créations.
