Ecrire court et serré

Un échange passionnant avec Marie-Hélène Lafon à l’occasion de la sortie de son dernier roman « Histoire du fils ». Elle partage les coulisses de cette écriture, le retour sans cesse au « pays premier », l’écriture impulsive puis le travail après un long temps de pause. L’approche de ce roman fait écho à nos ateliers d’écriture récits de vie. Belle écoute.

Balade surprise

Avec l’équipe de la Réussite Éducative du CCAS de Sens, nous avons proposé des balades surprise pour les familles. Rendez-vous pris dans leur quartier, présentation et hop c’est parti pour une balade dans les rues, les poumons de verdure, nature… les enfants, parents décrivent, nous notons ! Sur la deuxième partie de l’atelier, nous installons notre campement d’écriture et c’est parti pour se raconter, inventer…. chacun à son rythme au fil de mes propositions, les écrivants peuvent demander à avoir un scripteur, écrire dans leur langue natale. Petits et grands, papa, maman jouent le jeu et se retrouvent souvent surpris de leur propre production ! Une parenthèse créative autour des mots dans un espace proche de chez soi. Espérons que certains poursuivent cette aventure d’écriture !

Ecrire en pleine nature

Début juillet, un atelier d’écriture ludique et créative a été proposé sous la tonnelle du parc de la Ballastière. Une participante, écrivante et photographe, Madeleine Magdalena a pris le temps de faire des clichés. Voici un beau reportage de ce moment d’écriture particulier. Un nouvel atelier a lieu Lundi 03 Août au même endroit de 14h30 à 17h. Inscription sur weezevent.

Vacances…

Lors du dernier atelier d’écriture en visioconférence avec des écrivants de toute la France, le thème des vacances a été exploré. Une fois n’est pas coutume, voici quelques textes produits et partagés : Doux est ce départ vers ailleurs pour faire la fête,D’où partons nous ? Pour retrouver la douceur de ce sableCelui que nous guettons de nos rêves, celui de cette crête,D’où la liberté s’échappe en un embrun infatigable. Elle me rappelle me ramène dans cette douce évasion,Où je suis ici et là-bas devant cette force qui subsisteMalgré le silence qui aiguille mon corps et ma raison.Où suis-je ? Pour aimer souffrir de cet amour si triste. Douce, est la lecture de ta peau dans la chaleur enivrante de la nuitOù nos regards se mêlent dans l’éclat cristallin de nos liquides,Doux sont nos gestes mais nos esprits s’enmêlent moins timides,D’où vient l’écho de ce baiser pleins de désirs quu résonne ? Sept heures le soleil luit. Arthur. Présentation : Inspirée par 1000 projets Musicienne passionnée Libre telle une Libellule Pragmatique Parfois, mais aussi Observatrice des Orages et des Oiseaux J’aime la Forêt pour les Balades Et je Garde toujours une place pour la Gourmandise ! Partir en vacances à la Paul Eluard : Dans le Doubs, il y a une capitale Dans cette capitale, il y a le Doubs Au bord du Doubs, il y a un parc Dans ce parc, il y a un sentier Sur ce sentier, il y a un banc Sous ce banc, il y a une fleur Dans cette fleur, il y a un bourdon Et ce bourdon se régale du nectar de la fleur Texte de vacances : Départ en vacances. Ces mots résonnent encore en moi, même de retour après quelques semaines. Quand on dit vacances, on pense congés, on pense vaquer, vaquer à ses occupations, on pense prendre du temps, du temps pour soi. Pour moi, c’était l’occasion de partir en Bretagne pour sentir les embruns dans le vent de la côte Ouest. Mon choix était évident. Depuis toute petite, j’allais là-bas avec mes parents et ma sœur, passer quelques semaines chez ma grand-mère. On y allait en BX et on pique-niquait dans la forêt au bord de la route. Et depuis, j’y retourne de temps en temps pour prendre un grand bol d’air frais lors de balades au port, ou de randonnées dans les terres. J’aime la liberté qu’inspire le sauvage du paysage. C’est comme une évasion dans un monde plus simple, plus vrai. Et la Bretagne, c’est aussi un esprit de fête que l’on retrouve dans les célèbres festnoz traditionnels ! C’est la joie d’être ensemble, tout simplement. Alors, armée de mon kit de pique-nique que je trimballe toujours dans mon sac à dos, je décidai de partir. Et comme mon séjour s’était organisé à la dernière minute, je trouvai tous les trains complets, alors même que j’avais cru faire ma réservation sur mon application. Mais cela ne m’a pas empêchée de partir, c’est d’ailleurs grâce à ce contretemps que j’ai rencontré de nouvelles amitiés qui m’ont fait voyagée en autostop ! Qui a dit que les vacances étaient du repos ? C’est une aventure ! Au retour, j’ai profité de mon élan festif pour repartir en stop, et prolonger le voyage avant de revenir chez moi. Ici, le goût de l’eau n’est pas salé mais la joie d’être là est toujours présente. Anne-Fleur Dans ma tête il y a des rêves Dans mes rêves il y a des envies Dans mes envies il y a de la lumière Dans cette lumière il y a de la vie Dans cette vie il y a de la gaieté Dans cette gaieté il y a des rires Dans ces rires il y a des éclats Dans ces éclats il y a du cristal Dans ce cristal il y a une faille Dans cette faille il y a de la fragilité Dans cette fragilité il y a une force Quand advint l’an 2020, je m’amusai beaucoup à décliner la petite phrase « en 2020 vint … » … points de suspension … J’étais alors loin de me douter que 2020 serait pour moi l’année où soufflerait le vent de la liberté et de ses embruns qui balaient le passé.Dès février, tout fut autre. Et la panne de mon vieil ordi, avec la crainte qu’elle fit naître en moi de perdre mes nombreux fichiers et dossiers, n’y changea rien.Alors que j’avais longtemps trouvé dans la lecture des occasions d’évasion, l’été 2020 fut celui où je partis sans livre à la découverte des sentiers du Morvan, accompagnée d’un amoureux de la nature. Levés à l’aurore, nous nous postions à l’orée d’une clairière, guettant patiemment la venue des chevreuils et autres hôtes de la forêt. Pour la première fois, j’osai tenir un orvet dans ma main. Loin de la civilisation et du vacarme des villes, je passai un été comme je n’en avais plus passé depuis bien longtemps, un été tout en douceur et sérénité. Corinne H Comme tous les étés de mon enfance, je suis allée en Bretagne m’enivrer des embruns sur les sentiers côtiers, vous l’aurez deviné ! Un vent de liberté souffle sur l’Océan et me conduit dans un ailleurs, plus au sud, là où j’ai découvert des saveurs épicées. J’ai près de moi, préparé et offert par une amie, un pot de gomasio. A peine le couvercle ouvert, c’est cette même odeur de sel qui me saisit ajoutée à celle des grains grillés de sésame. Sésame… Et,  me voilà à naviguer dans un autre temps, à bord d’une des Caravelles de Christophe Colomb, la Santa Maria, avec ses voilures et tous ses cordages mettant le cap sur les Indes. Les Indes, ses parfums et ses soieries. Je vois les saris colorés et dorés des femmes, leurs silhouettes souples, les turbans ornant les têtes des hommes, leurs visages bruns et leurs yeux noirs aux braises ardentes. Alors que je voyage loin des côtes une sirène retentit, insistante, son volume augmente de plus en plus ! Que se passe t il ? L’alarme de mon

Article de l’APEIS sur l’accompagnement d’écriture à distance

Je vous en ai déjà parlé, j’ai accompagné quotidiennement Paul durant le confinement et nous avons créé avec le soutien de Martine, sa maman, l’histoire de Georges, le facteur joyeux amoureux de Zoé, la sauveteuse en mer. L’APEIS, l’association qui l’accueille dans un foyer relate notre aventure. Voici l’article en ligne.

Un nouvel accompagnement biographique

Durant le confinement, Mme B. a souhaité reprendre ses écrits personnels de son séjour en Thaïlande durant les années 50 où elle avait suivi son mari.A partir de ses premiers écrits, je lui ai fait des propositions de réécriture, demandé des précisions… et au fil des semaines par messagerie électronique et entretiens téléphoniques, nous avons co-réalisé un recueil de 18 pages mis en forme par Hermine Robinet des éditions Blancs Volants. Voici le retour de la narratrice du récit :  » je peux vous dire que j ai été heureuse de vous rencontrer  et d’échanger avec vous,  au sujet de mes essais d’écriture. […] j’ai trouvé très utile et encourageant votre regard et votre avis  de spécialiste sur ma prose et l’intérêt de mes modestes souvenirs. J’ai recherché dans mes tiroirs et j’ai relu d’autres choses sur mon enfance et ma jeunesse, j’ai retrouvé aussi beaucoup de lettres  d’une époque où sans autre moyen de communications, c’était la seule façon de garder contact avec famille et amis, d’échanger des nouvelles et de se manifester dans les moments  plus ou moins importants de la vie. Je reprendrai contact avec vous  plus tard. Je vous remercie infiniment  des conseils et des encouragements que vous m’avez donnés. 

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