A la médiathèque de Thorigny sur Oreuse : vendredi 11 septembre. 19h A la bibliothèque de Gron : mercredi 16 septembre. 14h30. Ateliers ouverts à tous : petits et grands !
Un article dans l’Indépendant
Merci à Mickaël Camus pour son article dans l’Indépendant.
Balade surprise
Avec l’équipe de la Réussite Éducative du CCAS de Sens, nous avons proposé des balades surprise pour les familles. Rendez-vous pris dans leur quartier, présentation et hop c’est parti pour une balade dans les rues, les poumons de verdure, nature… les enfants, parents décrivent, nous notons ! Sur la deuxième partie de l’atelier, nous installons notre campement d’écriture et c’est parti pour se raconter, inventer…. chacun à son rythme au fil de mes propositions, les écrivants peuvent demander à avoir un scripteur, écrire dans leur langue natale. Petits et grands, papa, maman jouent le jeu et se retrouvent souvent surpris de leur propre production ! Une parenthèse créative autour des mots dans un espace proche de chez soi. Espérons que certains poursuivent cette aventure d’écriture !
Ecrire en pleine nature
Début juillet, un atelier d’écriture ludique et créative a été proposé sous la tonnelle du parc de la Ballastière. Une participante, écrivante et photographe, Madeleine Magdalena a pris le temps de faire des clichés. Voici un beau reportage de ce moment d’écriture particulier. Un nouvel atelier a lieu Lundi 03 Août au même endroit de 14h30 à 17h. Inscription sur weezevent.
Vacances…
Lors du dernier atelier d’écriture en visioconférence avec des écrivants de toute la France, le thème des vacances a été exploré. Une fois n’est pas coutume, voici quelques textes produits et partagés : Doux est ce départ vers ailleurs pour faire la fête,D’où partons nous ? Pour retrouver la douceur de ce sableCelui que nous guettons de nos rêves, celui de cette crête,D’où la liberté s’échappe en un embrun infatigable. Elle me rappelle me ramène dans cette douce évasion,Où je suis ici et là-bas devant cette force qui subsisteMalgré le silence qui aiguille mon corps et ma raison.Où suis-je ? Pour aimer souffrir de cet amour si triste. Douce, est la lecture de ta peau dans la chaleur enivrante de la nuitOù nos regards se mêlent dans l’éclat cristallin de nos liquides,Doux sont nos gestes mais nos esprits s’enmêlent moins timides,D’où vient l’écho de ce baiser pleins de désirs quu résonne ? Sept heures le soleil luit. Arthur. Présentation : Inspirée par 1000 projets Musicienne passionnée Libre telle une Libellule Pragmatique Parfois, mais aussi Observatrice des Orages et des Oiseaux J’aime la Forêt pour les Balades Et je Garde toujours une place pour la Gourmandise ! Partir en vacances à la Paul Eluard : Dans le Doubs, il y a une capitale Dans cette capitale, il y a le Doubs Au bord du Doubs, il y a un parc Dans ce parc, il y a un sentier Sur ce sentier, il y a un banc Sous ce banc, il y a une fleur Dans cette fleur, il y a un bourdon Et ce bourdon se régale du nectar de la fleur Texte de vacances : Départ en vacances. Ces mots résonnent encore en moi, même de retour après quelques semaines. Quand on dit vacances, on pense congés, on pense vaquer, vaquer à ses occupations, on pense prendre du temps, du temps pour soi. Pour moi, c’était l’occasion de partir en Bretagne pour sentir les embruns dans le vent de la côte Ouest. Mon choix était évident. Depuis toute petite, j’allais là-bas avec mes parents et ma sœur, passer quelques semaines chez ma grand-mère. On y allait en BX et on pique-niquait dans la forêt au bord de la route. Et depuis, j’y retourne de temps en temps pour prendre un grand bol d’air frais lors de balades au port, ou de randonnées dans les terres. J’aime la liberté qu’inspire le sauvage du paysage. C’est comme une évasion dans un monde plus simple, plus vrai. Et la Bretagne, c’est aussi un esprit de fête que l’on retrouve dans les célèbres festnoz traditionnels ! C’est la joie d’être ensemble, tout simplement. Alors, armée de mon kit de pique-nique que je trimballe toujours dans mon sac à dos, je décidai de partir. Et comme mon séjour s’était organisé à la dernière minute, je trouvai tous les trains complets, alors même que j’avais cru faire ma réservation sur mon application. Mais cela ne m’a pas empêchée de partir, c’est d’ailleurs grâce à ce contretemps que j’ai rencontré de nouvelles amitiés qui m’ont fait voyagée en autostop ! Qui a dit que les vacances étaient du repos ? C’est une aventure ! Au retour, j’ai profité de mon élan festif pour repartir en stop, et prolonger le voyage avant de revenir chez moi. Ici, le goût de l’eau n’est pas salé mais la joie d’être là est toujours présente. Anne-Fleur Dans ma tête il y a des rêves Dans mes rêves il y a des envies Dans mes envies il y a de la lumière Dans cette lumière il y a de la vie Dans cette vie il y a de la gaieté Dans cette gaieté il y a des rires Dans ces rires il y a des éclats Dans ces éclats il y a du cristal Dans ce cristal il y a une faille Dans cette faille il y a de la fragilité Dans cette fragilité il y a une force Quand advint l’an 2020, je m’amusai beaucoup à décliner la petite phrase « en 2020 vint … » … points de suspension … J’étais alors loin de me douter que 2020 serait pour moi l’année où soufflerait le vent de la liberté et de ses embruns qui balaient le passé.Dès février, tout fut autre. Et la panne de mon vieil ordi, avec la crainte qu’elle fit naître en moi de perdre mes nombreux fichiers et dossiers, n’y changea rien.Alors que j’avais longtemps trouvé dans la lecture des occasions d’évasion, l’été 2020 fut celui où je partis sans livre à la découverte des sentiers du Morvan, accompagnée d’un amoureux de la nature. Levés à l’aurore, nous nous postions à l’orée d’une clairière, guettant patiemment la venue des chevreuils et autres hôtes de la forêt. Pour la première fois, j’osai tenir un orvet dans ma main. Loin de la civilisation et du vacarme des villes, je passai un été comme je n’en avais plus passé depuis bien longtemps, un été tout en douceur et sérénité. Corinne H Comme tous les étés de mon enfance, je suis allée en Bretagne m’enivrer des embruns sur les sentiers côtiers, vous l’aurez deviné ! Un vent de liberté souffle sur l’Océan et me conduit dans un ailleurs, plus au sud, là où j’ai découvert des saveurs épicées. J’ai près de moi, préparé et offert par une amie, un pot de gomasio. A peine le couvercle ouvert, c’est cette même odeur de sel qui me saisit ajoutée à celle des grains grillés de sésame. Sésame… Et, me voilà à naviguer dans un autre temps, à bord d’une des Caravelles de Christophe Colomb, la Santa Maria, avec ses voilures et tous ses cordages mettant le cap sur les Indes. Les Indes, ses parfums et ses soieries. Je vois les saris colorés et dorés des femmes, leurs silhouettes souples, les turbans ornant les têtes des hommes, leurs visages bruns et leurs yeux noirs aux braises ardentes. Alors que je voyage loin des côtes une sirène retentit, insistante, son volume augmente de plus en plus ! Que se passe t il ? L’alarme de mon
Article de presse sur l’accompagnement biographique
Le correspondant local, Yves Goux, de Marboz, village où vit Paul Piguet a publié un article dans la Voix de l’Ain du 10 juillet sur l’accompagnement biographique qui a permis de réaliser le livre « Et maintenant, je raconte ». Article sur ma page Facebook
Article de l’APEIS sur l’accompagnement d’écriture à distance
Je vous en ai déjà parlé, j’ai accompagné quotidiennement Paul durant le confinement et nous avons créé avec le soutien de Martine, sa maman, l’histoire de Georges, le facteur joyeux amoureux de Zoé, la sauveteuse en mer. L’APEIS, l’association qui l’accueille dans un foyer relate notre aventure. Voici l’article en ligne.
Un nouvel accompagnement biographique
Durant le confinement, Mme B. a souhaité reprendre ses écrits personnels de son séjour en Thaïlande durant les années 50 où elle avait suivi son mari.A partir de ses premiers écrits, je lui ai fait des propositions de réécriture, demandé des précisions… et au fil des semaines par messagerie électronique et entretiens téléphoniques, nous avons co-réalisé un recueil de 18 pages mis en forme par Hermine Robinet des éditions Blancs Volants. Voici le retour de la narratrice du récit : » je peux vous dire que j ai été heureuse de vous rencontrer et d’échanger avec vous, au sujet de mes essais d’écriture. […] j’ai trouvé très utile et encourageant votre regard et votre avis de spécialiste sur ma prose et l’intérêt de mes modestes souvenirs. J’ai recherché dans mes tiroirs et j’ai relu d’autres choses sur mon enfance et ma jeunesse, j’ai retrouvé aussi beaucoup de lettres d’une époque où sans autre moyen de communications, c’était la seule façon de garder contact avec famille et amis, d’échanger des nouvelles et de se manifester dans les moments plus ou moins importants de la vie. Je reprendrai contact avec vous plus tard. Je vous remercie infiniment des conseils et des encouragements que vous m’avez donnés.
Inventer un accompagnement fictionnel à distance
Le confinement a permis d’expérimenter d’autres approches d’animation autour de l’écriture dont les ateliers en visioconférence qui se poursuivent (le prochain lundi de 16h à 18h) pour permettre à ceux qui ne souhaitent pas encore retrouver du présentiel, mais aussi à des personnes éloignées géographiquement de participer à cette activité. Aujourd’hui je veux vous présenter un accompagnement particulier, celui de PAUL M, résident d’un foyer pour personnes en situation de handicap, confiné chez sa maman. Tous les jours à 16h, nous étions en contact en visioconférence. Nous sommes partis d’un cadavre-exquis, les personnages de Georges, le facteur joyeux et de Zoé, la sauveteuse en mer sont nés.De jour en jour, à partir de propositions d’écriture, Paul a donné vie à ses personnages, leur a imaginé une belle histoire d’amour, les a fait voyager au Mexique, à Los Angeles…Lors de la pause dominicale, je lui proposais une activité de création artistique.A la fin du confinement, avec Martine sa maman, nous avons créé un recueil de 26 pages pour que Paul garde trace de cette belle aventure narrative en trio. Cette expérience a permis d’explorer une facette de l’accompagnement non biographique cette fois mais fictionnel.Chaque accompagnement est unique et se construit à partir des besoins de l’écrivant ou de narrateur/trice. Le sourire quotidien de Paul derrière l’écran a été un de mes beaux fils rouges du confinement.Prochainement je vous présenterai un autre fil rouge confinement ! En remerciement, Paul m’a créé le collage résumé de notre aventure ci-dessus, je vous partage aussi quelques extraits de son histoire.
Récit « Et maintenant, je raconte »
Voila une grande étape que je suis heureuse de partager. Le récit « Et maintenant, je raconte » de Paul Piguet est remis à son auteur. Depuis octobre nous échangeons sur le témoignage de cet appelé d’Algérie.Paul m’a remis un premier texte, j’ai lu, nous nous sommes revus, je l’ai questionné, il a précisé certains points, apporté des détails, je suis passée à l’écriture finale du texte, qu’il a validée.Ensuite c’est Hermine Robinet et Lucas Boirat, relieuse et graphiste, qui ont pris le relais pour la confection du livre en 20 exemplaires. Le souhait de Paul est de laisser une trace à sa famille, deux générations étaient présentes lors de la remise mais la diffusion n’est pas encore terminée.Une riche expérience d’accompagnement biographique, des clichés photographiques seront prochainement diffusés.Un autre accompagnement vient de se terminer, je reviens vous le raconter très vite.
